Du b, a, ba freudien au social et à la politique
Puisque Freud lui-même note l’incidence de la civilisation et de la culture (en allemand : Kultur dans les deux cas) sur le sujet (au niveau du surmoi : Kultur-Über-Ich), nous ne saurions rester en retrait de cette conception. Comme les concepts de la psychanalyse ne sont pas tels quels transposables au plan du collectif, et comme Lacan note que « le collectif n’est rien, que le sujet de l’individuel », il s’agit réversivement de considérer la dialectique du singulier et du collectif (ou : du particulier au général).
En allant de l’incidence de la récursivité et de l’aphéricité à leurs antinomies, prédicativité et sphéricité, nous nous attacherons cette année à réélaborer ces entrelacs et cette causalité asphérique.
― Nomologie : De la loi du signifiant, via les conditions de constitution des « composants » de l’inconscient, aux lois humaines, écrites ou non.
― Topologie : De la topologie freudienne, via celle de Lacan, au schématisme de la théorie et de la pratique psychanalytiques.
― Logotopie : Le transcendantalisme freudien permet de ne pas tomber dans un logico-positivisme de mauvais aloi fustigé à sa façon par Lacan.
― Nomotopie : De l’histoire de la théorisation freudienne, via les élaborations de Lacan, à l’Histoire comme fondée des sociétés d’exploitation.
___________________________
La Lysimaque
Psykoanalytisk forskningsfælleskab, Paris
Koordineret ved René Lew