« De la praxis de la théorie à la pratique de la psychanalyse — et inversement »
MARSEILLE,
Pentecôte 2021
(22-23-24 mai 2021)
« Qu’y renonce donc plutôt celui
qui ne peut rejoindre à son horizon
la subjectivité de son époque. »
Jacques Lacan, Écrits, p. 321.
En l’occurrence il s’agit pour le sujet englué dans cette situation de renfermement sur soi de renoncer à s’engager dans la pratique de la psychanalyse. Lacan disait même que le refus de la psychanalyse reposait moins sur son prétendu « pansexualisme » que sur le fait qu’elle apparaisse trop « intellectuelle », trop « compliquée ». Et il est vrai que dès le début Freud a fait preuve d’une inventivité sans égale dans son effort pour rendre compte des fondements de sa découverte.
En faisant appel non seulement à des « hypothèses auxiliaires » (la libido, par exemple), mais aussi à l’élaboration d’un appareil conceptuel novateur (le refoulement, les pulsions, le narcissisme…), il ne reculait pas à échafauder ce que lui-même appelait « des spéculations » (le refoulement primordial, le parricide originel…), c’est-à-dire des propositions conjecturales, qui visaient à faire état de l’articulation logique propre à la conditionalité irréelle dont l’inconscient dépend. D’où la panoplie des questions, des hypothèses et des concepts dont nous avons l’héritage : que ce soit en termes de catégories cliniques, au regard du maniement de la cure, ou dans l’ordre métapsychologique qui en découle et qui oriente la direction de la cure. En corollaire viennent les discussions sur la formation des analystes, la conception du savoir qui la soutient et jusqu’à la reconception de l’histoire (Geschichte) des civilisations qui s’ensuit.
(…)
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BIENNALE-ou la raison après Freud
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